C’est un article personnel que je vous livre aujourd’hui. En RDV, vous êtes nombreuses à me demander pourquoi, comment j'ai créé ces formations. Alors voilà, je vous dis tout...
J’ai vécu les 20 premières années de ma vie professionnelle, avec une énorme boule au ventre à chaque fois, que je devais prendre la parole, et cela m’a fait raté beaucoup d’opportunités !
Depuis l’école, je suis timide
Déjà à l’école, répondre à une question était pour moi un stress important. J’avais peur de donner une mauvaise réponse ; et par conséquent, d’être considérée comme nulle par les autres élèves. Mes professeurs avaient beau indiquer sur mes bulletins « pourrait participer plus à l’oral », cela ne me poussait pas du tout à le faire. Si j’y réfléchis bien, c’était plus la peur d’être jugée « mauvaise élève » par les autres élèves que par les professeurs, qui me faisait peur.
J’ai intériorisé pendant toutes ces années d’études, qu’il était préférable que je laisse parler les autres, que j’étais timide, et qu’il n’y avait rien à faire.
Et en entretien, ça se passait comment ?
Mal. Parce que l’enjeu était important. Que ce soit un entretien d’embauche, un oral d’examen ou une réunion en tête-à-tête avec mon supérieur hiérarchique, au-delà de l’attention portée au contenu de la discussion, j’amenais avec moi une énorme charge émotionnelle : jambes qui tremblent, mains moites, bouche sèche, manque de sommeil, petite voix… selon les cas et les enjeux, l’un ou l’autre de ces symptômes m’empêchait d’être uniquement concentrée sur la discussion ; mais également d’être moi. Or, nous savons aujourd’hui que la présence orale est un essentiel de la réussite professionnelle. Mais comment être percutante à l’oral quand on a pris l’habitude, depuis l’enfance, de laisser parler les autres ?
C’est à 45 ans que j’ai osé prendre la parole
Oui, par passion personnelle, j’ai voulu prendre des cours de chant et de théâtre. J’adorais chanter ! Et c’est durant ces cours, que je me suis rendue compte que la voix était un outil de mon corps que je ne connaissais pas du tout ! Qu’en apprenant à le maîtriser, je pouvais non seulement mieux chanter, mais également, mieux parler, qu’en utilisant les techniques des professionnels du chant et du théâtre, je pouvais gérer mon stress à l’oral et m’imposer avec facilité en réunion, même face à des hommes à la voix grave et forte. Cette expérience a changé ma vie !
1 personne sur 2 a peur de prendre la parole en public
Et pour nous les femmes, cette proportion est encore plus importante ! Parce qu’en plus du stress lié à la prise de parole, stress commun à tout être humain (et normal !), nous devons surmonter des croyances limitantes importantes. Convaincue que mon expérience pouvait aider d’autres femmes, j’ai créé POPMYVOICE. Accompagnée de formateurs et formatrices exceptionnelles, nous avons construit des programmes de formation à la prise de parole pour aider toutes les femmes. Et, pour que le prix ne soit pas un frein à leur participation, j’ai voulu intégrer ces formations dans les systèmes de financement que propose la formation professionnelle en France. Ainsi, la formation LOUDLY BASIC est finançable par les budgets de la formation professionnelle de votre entreprise ou de Pole Emploi ; et la formation LOUDLY CPF est finançable directement par le CPF.
Si vous voulez en savoir plus, prenons RDV ! Ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance et de vous orienter vers la solution de financement adaptée à votre profil.
Véronique Girod
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